Les principaux acteurs du marché des casinos en ligne

Acteurs marche

L’industrie des jeux de hasard sur internet – casino, poker et paris sportifs inclus – a véritablement pris son essor au Canada au début des années 2000, portée par les investissements de plusieurs fournisseurs de renom qui ont développé des projets d’entreprises souhaitant offrir des paris sur le web. Aujourd’hui, on peut parler d’un marché très vaste qui englobe un nombre significatif d’acteurs aux rôles et fonctions parfois diamétralement opposés. Quelles relations entretiennent chacun de ces agents? Peut-on parfois parler d’antagonisme?

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Les opérateurs

Les opérateurs ne sont autres que les entreprises qui offrent des jeux d’argent aux consommateurs de produits et de biens sur internet, en d’autres mots les joueurs. Il s’agit de salles de jeux de casino, de poker et de paris sportifs qui possèdent un site web, interface par laquelle ils proposent leurs offres, jeux et promotions. Au Canada, l’exercice légal est de compétence provinciale et territoriale: en Ontario, les opérateurs doivent être enregistrés auprès de l’AGCO et opérer sous iGaming Ontario; au Québec, l’offre est conduite et gérée par Loto‑Québec; en Colombie‑Britannique, c’est la BCLC; en Alberta, l’AGLC (PlayAlberta); au Manitoba, MBLL; dans les provinces de l’Atlantique, l’ALC; en Saskatchewan, la SLGA (avec la SIGA pour l’exploitation). Malgré ce cadre, un grand nombre de sites basés à l’étranger ciblent encore des joueurs canadiens sans autorisation provinciale.

Les fournisseurs

Les fournisseurs, aussi appelés éditeurs, sont les prestataires privilégiés des opérateurs. Il s’agit de sociétés spécialisées dans le développement de logiciels et de jeux de casino. Si certains opérateurs développent eux-mêmes leurs divertissements, c’est loin d’être le cas de tous. Dans la plupart des cas, les casinos en ligne fonctionnent grâce à un programme qui a été édité au préalable par le fournisseur. Il en est de même pour les jeux que vous trouvez sur les vitrines des opérateurs. Au Canada, et notamment en Ontario, les fournisseurs doivent eux aussi être enregistrés auprès de l’AGCO pour proposer leurs contenus aux opérateurs autorisés. Les fournisseurs touchent généralement une commission sur les revenus mensuels des opérateurs du fait de leur active contribution, bien que les responsables de casinos en ligne soient également dans l’obligation de leur verser des honoraires pour la réalisation de leurs différentes prestations.

Les joueurs

Les joueurs représentent la seule et unique clientèle des opérateurs – et à une échelle plus large des fournisseurs. Les internautes sont habitués à consommer des produits numériques sur la toile et ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance sur les casinos en ligne. Sans les joueurs, l’équilibre du marché iGaming serait évidemment fortement menacé. À noter que les opérateurs ciblent de plus en plus une clientèle internationale et bilingue (anglais et en français canadien), tout en s’adaptant aux exigences propres à chaque province.

Les régulateurs

Afin de pouvoir offrir leurs services légalement sur le web, les opérateurs doivent bénéficier d’une licence d’exploitation ou d’une autre forme officielle d’agrément délivrée par l’autorité compétente. Au Canada, les régulateurs sont principalement provinciaux et territoriaux: l’AGCO et iGaming Ontario en Ontario, la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) et Loto‑Québec au Québec, la BCLC en Colombie‑Britannique, l’AGLC en Alberta, MBLL au Manitoba, l’ALC dans l’Atlantique, ou encore la SLGA et la SIGA en Saskatchewan. La Commission de jeux de Kahnawake, située sur le territoire mohawk de Kahnawake, joue également un rôle historique en matière d’octroi de licences et d’hébergement, même si ses agréments ne dispensent pas des exigences propres à certaines provinces (notamment en Ontario). À l’international, des autorités comme Malte, Gibraltar ou l’île de Man demeurent actives, mais leurs licences n’équivalent pas à une autorisation provinciale au Canada.

Les gouvernements

Au Canada, le cadre juridique découle du Code criminel: seules les provinces et les territoires peuvent « conduire et gérer » les activités de jeux d’argent sur leur territoire. En pratique, ce sont donc les gouvernements provinciaux et territoriaux qui déterminent quelles offres sont légales chez eux. Ainsi, en Ontario, seuls les opérateurs enregistrés auprès de l’AGCO et opérant via iGaming Ontario sont considérés comme légaux; au Québec, l’offre en ligne relève de Loto‑Québec; ailleurs, les sociétés d’État provinciales encadrent les plateformes officielles (p. ex. PlayNow, PlayAlberta). L’adoption en 2021 de la possibilité de parier sur un seul événement sportif a d’ailleurs renforcé cette dynamique provinciale.

Les institutions continentales

Il n’existe pas d’institution continentale nord-américaine imposant un régime unique pour les jeux d’argent en ligne. La coordination se fait plutôt au niveau fédéral et interprovincial: le gouvernement fédéral définit le cadre général via le Code criminel, tandis que des ententes interprovinciales – comme l’Interprovincial Lottery Corporation pour certaines loteries – et des normes de jeu responsable à l’échelle du pays soutiennent l’harmonisation des pratiques. À l’heure actuelle, ce sont les provinces et territoires qui prennent la décision de créer leurs propres structures et de définir les conditions d’éligibilité des opérateurs.